Actuellement salarié, vous envisagez de devenir freelance ? Vous avez les compétences techniques mais encore quelques doutes ? Voici les 7 questions les plus importantes à vous poser avant de franchir le cap.
Notre premier conseil est d’être totalement au clair avec le “pourquoi”. Cela vous évitera beaucoup de désillusions.
Vous devez avoir un “Pourquoi” assez puissant pour surmonter tous les obstacles. S’il n’est pas assez fort, votre éthique de travail ne sera pas suffisante pour vous porter loin et vous courez le risque de fermer boutique avant de souffler votre première bougie.
Bien sûr, vos raisons seront éminemment personnelles, alors prenez le temps de les chercher en toute honnêteté et sans censure.
Ếtes vous en train de fuir quelque chose ou à la recherche de quelque chose ?
Voici quelques raisons liées à une fuite :
Voici quelques raisons liées à une recherche :
Essayez ensuite de dégager les bonnes raisons des mauvaises raisons. Si votre “pourquoi” n’est constitué que de mauvaises raisons… il ne sera peut-être pas assez motivant pour vous permettre de durer.
En entreprise, ces activités sont prises en charge par d’autres salariés. En freelance, elles seront sous votre responsabilité.
Bien sûr, vous pourrez déléguer… Mais il faudra alors gérer les prestataires.
Et, quoi qu’il arrive, vous ne déléguerez jamais tout : c’est impossible car certaines tâches font partie intégrante de la vie d’indépendant.
Par exemple, vous devez au moins connaître l’essentiel dans les trois domaines suivants :
Rassurez-vous, la très redoutée comptabilité se délègue très bien à un expert comptable en ligne comme Acasi !
La vente est techniquement inclus dans le point précédent, mais elle est tellement indispensable qu’elle mérite un sujet à part. Vous ne pourrez pas y échapper : vous devrez avoir (ou acquérir) un minimum de tempérament commercial pour réussir.
Cela ne signifie pas que vous allez faire du démarchage téléphonique tous les matins, mais vous devrez avoir une stratégie pour obtenir des prospects puis les convertir en clients (et cela nécessitera forcément une forme de présentation de votre prestation, un “pitch”, même si vous utilisez des plateformes).
En outre, chaque point de contact (mails, conversation téléphonique, même un SMS) avec un prospect ou un client sera une occasion de :
Bref, en freelance, vous êtes en permanence dans la vente !
Si vous n’avez pas eu l’occasion de développer ces compétences dans votre vie de salarié, c’est un point à travailler impérativement.
En tant que freelance, vos revenus seront forcément plus volatils que ceux d’un salarié. Nous avons d’ailleurs dédié un article à ce sujet (les fameuses “montagnes russes financières”).
Il faut donc idéalement :
Chez Acasi, votre coach prend en charge votre travail comptable et fiscal, mais est aussi à votre disposition pour toute question relative à vos finances : de quoi faire baisser votre stress financier !
Si vous êtes habitué à suivre un emploi du temps préétabli, préparez-vous à un changement radical. C'est à vous de définir les règles du jeu. Vous pensez ne plus avoir de chef ? Que nenni, c’est vous le chef.
Et c’est un travail : identifiez vos objectifs, élaborez un plan d'action réaliste... et surtout, mettez-le en œuvre ! Ironiquement, il peut être plus difficile de suivre des règles que vous avez vous-même établies que celles imposées par une autorité extérieure.
Oui, vous avez la liberté de faire la grasse matinée quand bon vous semble. Vous n’aurez plus de remarques du genre "As-tu eu une panne de réveil ?" de la part d'un supérieur.
Cependant, la responsabilité repose entièrement sur vos épaules. Alors, aurez-vous la discipline pour travailler avec sérieux si vous êtes chez vous entouré de distractions ? (conseil : pensez au coworking !)
Il est important de comprendre que la motivation va aller et venir. Ce qui compte, c’est l’autodiscipline.
Au début, il sera naturel de manquer de confiance en vous et dans la valeur ajoutée que vous apportez au client.
Il faudra rapidement passer outre ces doutes pour pouvoir avancer.
En réalité, vous n’avez pas forcément à être le meilleur dans votre domaine professionnel : il faut simplement être meilleur que le client pour pouvoir lui rendre service.
Mais vous devrez aussi avoir d’autres compétences que votre simple métier : polyvalence, débrouillardise, sens du service, maintien de la qualité de la relation…
C’est en puisant dans ces “soft skills” que vous vous démarquez de la concurrence et luttez contre le symptôme de l’imposteur. Dans le monde des indépendants, les compétences techniques ne font pas tout !
L’assertivité, c’est la capacité à vous exprimer et défendre vos droits ou votre opinion sans empiéter sur les autres. En d’autres termes : ne pas vous faire marcher dessus, sans marcher sur les autres !
Vous aurez de nombreuses occasions d’être confronté à votre propre assertivité :
En entreprise, vous pouvez vous abriter derrière l’organisation : “Ce sont les ordres de la direction”, “Ce sont les nouvelles procédures”.
En solo, vous avez tout pouvoir. C’est à vous de l’exercer et de l’assumer.
Vous devez vous poser toutes ces questions…
… mais il n’est pas indispensable de répondre “Oui” à chacune d’entre elles !
Vous pouvez très bien vous lancer sans avoir coché toutes les cases (sinon, personne ne se lancerait).
Ces questions sont surtout là pour vous permettre d’identifier vos forces et vos faiblesses, et d’anticiper d’éventuelles difficultés à venir.
Voyez-les comme un exercice d’introspection plutôt qu’un examen du code de la route :)