Dirigeant d’une SASU, vous envisagez un virage stratégique vers le régime d’auto-entrepreneur ? Vous n’êtes pas seul ! En 2023, plus de 40 000 entrepreneurs ont sauté le pas. Pourquoi ce changement attire-t-il autant ? Flexibilité, simplicité, économies… Mais attention, ce choix demande rigueur et préparation ! 🔍
Imaginez pouvoir gérer votre entreprise avec 3 clics et zéro compta lourde. C’est (presque) ça, la magie du statut auto-entrepreneur ! 💻
Grâce au versement libératoire, l’impôt devient un simple pourcentage de vos revenus. Résultat ? Plus de surprises en fin d’année. Idéal pour ceux dont l’activité varie au fil des saisons 🌦️.
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A S T U C E 💡 Pas de chiffre d'affaires ? Pas de cotisations ! Un filet de sécurité précieux en temps incertains. |
Des frais fixes de 3 000 à 5 000 € par an sans activité ? Ça pique. 💸
Si vous êtes solo, sans associés ni salariés, la complexité juridique de la SASU devient vite un fardeau inutile. Un entrepreneur sur deux qui dissout sa SASU cite le poids administratif comme première raison de départ. 📊
La dissolution d'une SASU ne s'improvise pas. Vous devez d'abord convoquer une assemblée générale extraordinaire pour décider de la dissolution. Même si vous êtes seul associé, cette formalité reste obligatoire et doit faire l'objet d'un procès-verbal.
La nomination d'un liquidateur (généralement vous-même) permettra de clôturer tous les comptes, régler les dettes éventuelles et procéder à la répartition du boni de liquidation. N'oubliez surtout pas les formalités au greffe du tribunal de commerce et la publication d'un avis de dissolution dans un journal d'annonces légales.
La fiscalité de transition mérite une attention particulière. Les bénéfices non distribués de votre SASU seront imposés lors de la liquidation. Si vous avez accumulé des réserves importantes, cette imposition peut représenter un montant conséquent.
Anticipez également le traitement des immobilisations. Les biens de votre SASU devront soit être vendus, soit faire l'objet d'un apport à votre future activité d'auto-entrepreneur.
L'inscription au régime auto-entrepreneur peut se faire simultanément à la dissolution de votre SASU.
Choisissez soigneusement votre code APE car il déterminera vos plafonds de chiffre d'affaires et vos taux de cotisations sociales. Pour 2024, rappelons que les seuils s'établissent à 188 700 € pour les activités de vente et 77 700 € pour les prestations de services.
SASU + auto-entreprise en simultané = 💣 danger !
C’est assimilé à du travail dissimulé. Et croyez-moi, l’URSSAF n’a aucun sens de l’humour là-dessus.
Prévenez URSSAF, retraite, mutuelle. Un simple oubli = cotisations indus et nuits blanches garanties.
Un changement de statut = changement de contrat. Informez-les bien à l’avance. 🤝
En SASU, vous payez environ 65% de charges sociales sur votre rémunération. En auto-entrepreneur, les taux varient de 12,3% à 21,2% selon votre activité, mais s'appliquent sur le chiffre d'affaires, pas sur votre bénéfice. Cette différence de base de calcul peut totalement changer la donne selon votre modèle économique.
Le versement libératoire de l'impôt sur le revenu peut s'avérer intéressant si votre tranche marginale d'imposition dépasse le taux forfaitaire.
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B O N À S A V O I R💡 Le versement libératoire n’est pas réversible dans l’année. À ne pas cocher à la légère ! |
Changer de statut, c’est plus qu’un simple formulaire. C’est repenser son business model. Moins de charges, plus de souplesse, mais aussi plus de vigilance.
📈 Envisagez cette transition comme une opportunité de réinventer votre activité, pas comme une contrainte !
En tant que président, votre SASU mérite le meilleur accompagnement : découvrez le service Acasi, l'expert-comptable des indépendants ! 🚀